Thứ Sáu, 16 tháng 9, 2011

THIEN DAO THANH KINH,PAGE 8

 Celui qui fait la volonté de Dieu, Dieu le laissera y accéder.
Mes enfants, sur le plan charnel,  « tia » est bien votre père, et vous êtes bien ses enfants.
Mais, dans la religion du Ciel, « tia » et vous ne sommes que de simples coreligionnaires.
Tous, les enfants de Dieu.
Parmi mes enfants, celui ou celle qui ne suit pas la voie de « tia » et ne rend pas un culte à Dieu, il ne rendra sans doute pas un culte à nos vrais ancêtres. Il rendra le culte à un « chà và » ou, peut-être,  à un « chêt ». Réfléchissez un instant, mes enfants : « tia » adore Dieu, « tia » appelle « ông troi » père. N’est-ce pas un vrai titre de gloire ? De toute manière, il ne vous ferait pas honte. Comment est votre conscience, mes enfants, je ne le sais, mais, pour ma part, je n’aurais jamais voulu que vous adoriez un « chà và » mort, ni un « chêt » mort. « Tia » a vraiment honte des Annamites qui adorent un « chà và » mort. Ainsi donc, dans notre pays d’Annam aucun être n’aurait mérité que nous l’adorions, que nous nous prosternions devant  lui ; pour que nous nous croyions obligés de faire venir un « chêt » ou un « chà » pour l’adorer et faire des prosternations devant lui. Quelle honte pour notre pays, quelle honte pour la race annamite, quelle honte pour notre lignée ! Quiconque a des oreilles, qu’il écoute! Quiconque a une intelligence, qu’il réfléchisse ! Dans la religion du Ciel, fils et filles sont égaux. Les filles peuvent, au même titre que les fils,  rendre un culte à leurs parents et grands-parents. C’est pourquoi chacun des enfants a droit à une part égale de l’héritage lors du partage à la succession Aucune part n’est prélevée au titre du « huong hoa », destiné au culte des ancêtres. Aucune part n’est prélevée non plus au titre du « tiêt tu ». Dans la religion du Ciel, aucun culte n’est prévu c’est pourquoi, la part destinée au « huong hoa » n’a pas de raison d’être.
Je vais maintenant vous raconter, pour vous divertir, les circonstances dans lesquelles j’en suis venu à adhérer à la religion du Ciel. A l’époque où je n’avais encore aucune religion, chaque fois que quelque chose me tracassait, je ne savais vers qui me tourner pour me plaindre ou demander une aide ; d’une part, parce que mon père et ma mère étaient morts l’un et l’autre, et qu’orphelin et seul au monde je ne savais pas sur qui chaque jour il faut m’appuyer ; je me sentais vraiment faible et sans défense ! Aujourd’hui, je pratique la religion du Ciel. Chaque fois que quelque chose me tracasse, je me tourne vers mon père qui est au  Ciel pour lui demander d’avoir pitié de moi et de m’aider. Dieu répond-il alors à mon appel, je ne le sais, mais, de toute manière, pour ma part j’ai le cœur en paix. Désormais, je suis comme un homme  possédant une colonne vertébrale, comme un homme ayant un père, et un père compatissant, qui sait m’aimer et me choyer ; Je ne suis plus du tout orphelin comme avant. Mes enfants, voilà deux ans déjà que je pratique la religion du Ciel. Si je m’étais trouvé ni dans la lumière ni dans l’obscurité, si j’avais connu le malheur et le chagrin, je vous aurais dit que j’avais fait une erreur afin que vous n’adoptiez ma religion. Pour quel motif vous aurais-je trompés  pour vous entraîner dans un lieu obscur ? Moi qui avais accepté de m’agenouiller et de me prosterner pendant des dizaines d’années devant l’autel et sous les brûle-parfums, j’ai honte de moi-même : alors que j’étais une notabilité comment ai-je pu m’abaisser jusqu’à me prosterner devant de si humbles et vulgaires objets ? Si je vous ai envoyés à l’école, c’était pour que vous soyez instruits, pour que vous sachiez réfléchir, que vous sachiez vous réformer, que vous sachiez ce qui est superstition pour y renoncer et que vous sachiez ce qui est bien pour le pratiquer. Jamais je n’ai voulu que vous conserviez ce qui est ancien. Si j’avais voulu que vous suiviez aveuglément la voie de vos grands parents et parents, je n’aurais pas eu besoin de vous donner une instruction, vous forçant à des efforts  inutiles tout en m’entraînant des dépenses. Les enfants d’autres familles qui ne sont pas allés à l’école et n’ont reçu aucune instruction, ils savent pourtant eux-aussi suivre la voie de leurs grands parents et parents. Confucius craignait que les gens ne s’accrochent au passé et ne s’attachent à conserver l’ancien. C’est pourquoi il recommandait explicitement : cau nhut tân, huu nhut tân, nhut tân ;ce qui signifie : il faut faire du neuf, et chaque jour il faut faire encore du neuf. Mes enfants, réfléchissez sur quelques unes de ses sentences : elles sont très claires :thôn tâm tât mui van phap dai minh, ce qui signifie :son cœur, il ne faut pas le laisser dans l’obscurité, et dans une maison éclairée, tout se voit distinctement. En d’autres termes ; jour et nuit, il ne faut pas perdre son temps. A de nombreux endroits, les Livres classiques rappellent qu’il faut adorer une personne, or, personne n’accepte de rendre un culte à Dieu, sans doute parce que les gens n’étudient pas et ne s’en aperçoivent pas Lao Zi qui a fondé la religion du « vô vî »(non agir) pour la pratiquer n’a pas suivi la voie de ses parents. Depuis des milliers d’années personne ne lui a reproché d’avoir fait quelque chose de mal ; par la suite, il a atteint l’illumination et rejoint les immortels.Cakya Mouni a fondé  la religion du bouddhisme pour le vivre. Pendant des années personne n’élevé la voix pour dire qu’il  a fait une erreur. Lui non plus n’a pas suivi la voie de ses ancêtres, et par la suite il est devenu un Bouddha. Maintenant que je fonde la religion du Ciel pour la pratiquer, je ne contrains non plus personne à me suivre ; pourquoi dites-vous que j’ai tort en ne respectant pas les us et coutumes des ancêtres. Mes enfants, ce que je fais maintenant, je ne sais pas pour l’instant ce qu’il en sera demain. Si vous me suivez, c’est bien, sinon tant pis pour vous. Je m’engage fermement à ne pas vous en faire le moindre reproche. Je constate que dans la vie tout le monde dit : j’aime beaucoup ms enfants et petits-enfants. Or en réfléchissant mûrement, je remarque qu’il n’ ya pas amour mais détestation et rancune. Je vais m’expliquer : depuis toujours lorsque le père entre dans une religion les enfants l’épousent. Quand à celui qui a le rôle de père, il faut qu’il pense à ce qui attendra ses enfants et petits-enfants. Les gens vont-ils pouvoir les réduire en esclavage ? Ce n’est qu’après mûre réflexion que l’on s’engage. Or depuis l’antiquité jusqu’à présent, personne n’y pense ; si le père a le désir d’y rentrer, il rentre immédiatement. Si je pratique l e bouddhisme, je livre mes enfants aux bonzes. Si je pratique le protestantisme, je livre les enfants aux pasteurs. Quant à la religion des lettrés, c’est les livrer aux  bonzes, et aux personnes malhonnêtes et fourbes.

Fin de la traduction en français de la page huit

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