Chủ Nhật, 31 tháng 7, 2011

THIEN DAO THANH KINH , PAGE 6

1) Tu n’adoreras pas les statues de génies, de bouddhas, de mauvais esprits et de démons
2) Tu ne seras pas orgueilleux, ni jaloux
3) Tu n’invoqueras pas le nom de Dieu à la légère
4) Tu ne travailleras pas le jour du Seigneur, le dimanche
5) Tu ne te rebelleras pas contre tes parents
6) Tu ne tueras pas
7) Tu ne commettras pas le péché de luxure
8) Tu ne commettras pas de vol, ni de pillage
9) Te ne seras pas faux ni hypocrite
10) Tu ne convoiteras pas les biens d’autrui
Quiconque observe rigoureusement ces dix commandements aura, à coup sûr, l’assurance du paradis.
La religion du Ciel que « tía » » pratique est la vraie religion du Ciel, mais aussi la vraie religion des lettrés, car il n’y a ni église ni temple, ni prêtre ni pasteur, pas de prières psalmodiées, pas de jeûne ou abstinence. Rien de tout cela. Seuls sont adorés et honorés Dieu le père, Jésus et l’Esprit Saint, et nos ancêtres et parents. Et ils le sont uniquement dans l’intimité de nos cœurs. Nous devons être reconnaissants à Dieu de nous avoir créés. Quant à Jésus, il nous guide, et nous montre le droit chemin et la voie de la raison, il nous livre les secrets de la question du salut de nos âmes. C’est donc une immense faveur. Pour sa part, l’Esprit Saint nous éclaire et nous inspire ; il nous réconforte. Grande aussi est notre dette envers lui. Nos ancêtres, grand - parents et parents sont tous pour nous de grands bienfaiteurs. En tant que petits - enfants et enfants, nous avons le devoir de les vénérer et de garder vivace leur image dans notre imagination. Prions pour que nos grands- parents et parents, comme nous-mêmes, soyons délivrés de cette mer de souffrance et que nous parvenions au pays des Immortels. Prions Dieu et supplions-le d’avoir pitié de nous. Dorénavant - je m’y engage- je me repentirai, je réformerai mon cœur, et je ferai le bien. « Tía » s’aperçoit qu’il a 62 ans cette année. Alors qu’il pratiquait la religion des lettrés depuis 60 ans, il n’avait jamais pensé à prier pour ses parents. Il était convaincu que le culte qu’il leur rendait était suffisant pour acquitter sa dette et leur exprimer sa reconnaissance filiale. Or, à en juger sur la réalité des choses, l’adoration et le culte, tout cela n’était que pure hypocrisie et fausseté, et n’était d’une quelconque utilité pour personne. Depuis que « tía », ayant abandonné la religion des lettrés, pratique la religion du Ciel, 2 années se sont écoulées. Ayant, pendant ce temps, prié trois fois par jour pour ses parents, cela compte déjà pour beaucoup. De l’avis de « tía », c’est bien mieux de pratiquer la religion du Ciel que celle des lettrés. Que les prières que je récite sont exaucées ou pas, c’est le Seigneur qui en décide, comment pourrais-je savoir ? Mais, le fait est que désormais je me sens vraiment plus joyeux et plus heureux qu’autrefois. Si j’ai abandonné la religion des lettrés, c’est parce que j’avais constaté que tout le monde estimait que le culte rendu aux ancêtres suffisait pour payer une longue et lourde dette. En pratiquant la religion des lettrés je ne faisais donc que suivre les autres. En revanche, lorsque je décidai de suivre la religion du Ciel, je tenais à ce que tout se fît dans la vérité, sans la moindre hypocrisie ou fausseté. Parmi mes enfants et petits – enfants, celui qui suivrait mon exemple et adorerait Dieu obtiendrait sans aucun doute beaucoup de faveurs. Premièrement, il serait dispensé de toute adoration, culte ou sacrifice ; deuxièmement, il échapperait à la dette du karma ; troisièmement, on n’oserait plus le soumettre, comme autrefois, à des contraintes et obligations. « Tía » constatait que, depuis toujours, au sein de la famille Ta trung, d’une génération à l’autre, on s’était transmis la pratique de la religion des lettrés, qui était une religion importée dans notre pays par les « chệt » (note du traducteur : « chệt »- mot péjoratif utilisé couramment, du moins à l’époque, pour désigner les Chinois). Nous imitions ceux-ci en pratiquant cette religion entre nous depuis plusieurs milliers d’années déjà. Je me mis alors à la recherche de personnes pétries de la culture des lettrés, leur demandant de m’expliquer les origines et racines de la religion des lettrés, de me dire qui était le chef spirituel de la religion des lettrés. Aucune de ces personnes ne fut en mesure de me donner une réponse. Je me mis alors à la recherche de personnes âgées pour leur poser la même question. Elles me répondirent : « Nos grands- parents et parents adoraient et rendaient ainsi le culte. Nous faisons simplement comme eux. Et nous ne savons pas quelles en sont les origines et les racines pour pouvoir vous éclairer à ce sujet ». Qu’en pensez-vous, mes enfants ? Réfléchissez pour savoir si une telle religion ne mérite pas d’être abandonnée.
Pendant les 60 années que « tía » a passées à pratiquer la religion des lettrés, hélas ! mes enfants, que d’argent, que de naïveté et de crédulité, que de souffrances ! Votre mère et moi, mari et femme, nous travaillions pour gagner notre vie en économisant piastre par piastre. Or , tous les quatre matins, on nous mettait à contribution . Un jour, pour construire une pagode ; un autre jour, pour bâtir un « đình » ; une autre fois encore, pour une cérémonie pour le repos des âmes (làm chay). C’est ainsi, bon an mal an - que d’argent !
Tantôt je raisonnais ainsi : il ne me reste que quelques années avant que je ne doive mourir. Dans ces conditions, je devrais faire un effort pour supporter tout cela afin de remplir jusqu’au bout mon devoir d’homme. Tantôt, je raisonnais autrement : je pensais à mes enfants et à mes petits - enfants qui deviendraient de plus en plus nombreux. Si je pratiquais cette religion, sans doute suivraient-ils mon exemple, et se la transmettraient-ils de génération en génération, si bien que notre famille, les Ta, serait à perpétuité réduite à l’esclavage. Plus « tía » y pensait, plus son cœur se serrait. Et vous, mes enfants, ne vous trouvez pas cela douloureux ? Dorénavant, il faudra, à tout prix, que je trouve le moyen de trancher tout lien avec cette dette du karma. Une dette démesurément lourde ; on a beau rembourser millions après millions, elle ne diminue en aucune manière. C’est pourquoi, mes enfants, d’un même cœur avec « tía », et en unissant nos forces, liquidons cette dette ! Ne la gardons pas car elle causerait trop de tort à nos enfants et petits enfants. « Oan trái », c’est l’obole versée pour construire une pagode ou un « đình », pour la cérémonie célébrée pour le repos des âmes, ou pour la réception des bonzes (truong huong). Tout ce qui est offrande ou sacrifice, c’est encore la dette.
En revanche, l’argent qui va à la construction d’hôpitaux, de maternités, de maisons de retraite, d’orphelinats, c’est de l’argent donné pour aider les malheureux. Il faut aider de grand cœur sans regretter, car c’est cela, aimer autrui.


Fin de la page 6

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