Thứ Năm, 4 tháng 8, 2011

THIEN DAO THANH KINH-PAGE 7

 Conjuguons nos efforts, mes enfants, pour effacer cette dette du karma, de manière qu’aucun de vos propres enfants et petits-enfants, ne soit, éternellement, lié par elle. Ne serait-ce un bonheur, une satisfaction ? Un vrai bonheur, une vraie satisfaction ! Mais, parmi les enfants et petits-enfants, celui ou celle qui ne me suivra pas dans la religion du Ciel, ses enfants et petits-enfants devront rembourser cette dette à perpétuité, de père en fils. Que de remboursements ! Mes enfants, à vous de juger : d’un côté, on est endetté ; de l’autre, on ne doit rien à personne. De quel côté, est- on tranquille ; de quel côté, peine -t-on? Vous comprendrez immédiatement. Certes, il est vrai que ce genre de dette ne peut donner lieu à un procès en justice, ni à des exactions sous une forme ou une autre. Mais, de toute manière, il vaut mieux ne pas s’endetter.

Quant à l’affaire du culte et des offrandes, voici une parabole :
Deux frères habitent deux maisons contigües. Le premier pratique la religion des lettrés. Il fête l’anniversaire de la mort de son père en lui offrant des victuailles en sacrifice. Il y a le bœuf qu’on abat, le cochon qu’on égorge ; on convie amis proches et vieilles connaissances. On chante et on fait bombance avec force alcools et viandes ; on s’enivre, on se réjouit et on rit en s’ébrouant dans tous les sens. Le second ferme les portes de sa maison et ne reçoit pas de visiteur, tenant à être dans le calme et la paix du cœur pour pouvoir revoir son père dans son imagination. Et dans l’après-midi, entouré de sa femme et de ses enfants, il se rend sur la tombe de son père pour rendre une visite.
Voilà comment agissent les deux frères. Lequel des deux agit dans le bon sens ?
Pour ce qui est de dresser un autel, nul, quel que soit son degré d’habileté et d’astuce, et de piété filiale, ne pourra le garder net et propre : il ya les déjections de moustiques, de blattes de souris et de margouillats. Lorsqu’on allume une lampe, l’autel est jonché de scarabées qui meurent. Qui donc aurait trouvé un moyen de tenir toutes ces créatures à l’écart. Sans doute personne. C’est pourquoi pratiquer la religion du Ciel dans son cœur, n’est-ce pas à la fois plus proche et plus propre ?
La religion du Ciel que « tiá » pratique est celle d’un « ông trời » vivant_et, de surcroît, le nôtre. Ce n’est pas ce que font d’aucuns : ils rendent un culte soit à un « chà và », soit à un « chệt », et ils n’ont même pas droit à un « chà và » vivant ou à un « chệt » vivant ; ils doivent se contenter d’un « chà và » mort et d’un « chệt » mort. La religion dans laquelle on rend le culte à un mort est une religion du yin (« âm ») ; celle dans laquelle on rend le culte à un vivant est la religion du yang (« dương »). « Âm » est la nuit, donc l’obscurité ; « dương » est le jour, donc clarté; telle est la loi naturelle. Les grands-parents et parents sont nos bienfaiteurs. Il faut leur manifester, dans la spiritualité et la vérité, notre vénération et notre respect. Il faut les adorer dans la concorde et la joie. C’est ainsi que nous accomplirions notre devoir d’enfants. Pourquoi recourir à l’hypocrisie et au mensonge pour les adorer ? L’hypocrisie et le mensonge, c’est dresser l’autel pour la forme, pour que les gens disent qu’on pratique la piété filiale, alors qu’en vérité, au fond de son cœur, on ne pense ni à, ni en quoi que ce soit ! « Tía » constate qu’en règle générale, lorsque qu’un homme doit s’absenter pendant un certain temps de chez lui, il prend congé de sa femme et de ses enfants en leur disant quelques mots affectueux avant de partir. « Tía » n’a vu personne, dans les mêmes circonstances, aller devant l’autel pour saluer les ancêtres et leur demander l’autorisation de s’absenter. Au retour, c’est pareil : l’homme irait chercher sa femme et ses enfants pour leur manifester la joie des retrouvailles ; il n’irait pas s’incliner devant l’autel pour signifier aux ancêtres en les saluant des deux mains jointes qu’il est de retour ; en se comportant ainsi, il ne ferait qu’agir pour la forme.
J’en viens maintenant à la question du repas et des victuailles offerts aux mânes de son père le jour de l’anniversaire de sa mort. A mon avis, notre père dès avant sa mort avait déjà manqué quelques repas ; à plus forte raison, le jour de sa mort, assailli de difficultés, comment aurait-il pu manger ce qu’on lui offrait ?
Si les gens disaient plutôt: « c’est le jour du souvenir et de la commémoration ; un jour de fête ; le jour où l’héritage m’échoit ; le jour où je deviens propriétaire de la maison familiale » ce serait plus sensé. Les gens pensent que le culte suffit pour exprimer envers ses parents sa reconnaissance pour leurs bienfaits et leur sollicitude incommensurables ; c’est pourquoi tant que les parents sont encore vivants personne ne s’en soucie ; tant qu’ils sont encore en bonne santé, on ne pense qu’à s’égayer, avec l’arrière-pensée que, le jour où ils ne seront plus, on pourra toujours leur rendre un culte, lequel suffira pour les remercier de leurs bienfaits – nous avoir engendrés, nourris et éduqués. Lorsque j’y pense, j’ai honte d’avoir failli à mon devoir de fils, car, pratiquant la religion des lettrés, je faisais comme les autres.
Désormais je pratiquerai la religion de Dieu et fonderai sur la vérité et l’authenticité le culte que je rends à mes grands-parents et parents ; et combien j’en suis satisfait et heureux ! Mes enfants, je vais maintenant m’ouvrir à vous jusqu’au tréfonds de mon âme pour que vous le sachiez : le Dieu que je vénère et adore est le vrai « ông trời » de l’Annam ; il est vraiment notre ancêtre ; je vous le dis pour que vous le sachiez. « Tía » lui-même est engendré par le grand-père paternel ; le grand-père paternel est engendré par l’arrière grand-père paternel ; en remontant ainsi pendant plus de 90 époques pour arriver à Adam. Et Adam est engendré par Dieu. Dieu qui existe naturellement, on peut l’appeler notre ancêtre. Celui qui est engendré par un autre ne peut être ancêtre. Dieu n’est engendré par personne, c’est pourquoi il est notre vrai ancêtre ; c’est clair et net, et il n’y a aucun doute, aucune suspicion possible. C’est lui qui a créé le ciel et la terre, les animaux de toutes espèces et les êtres humains ; sa puissance s’est manifestée à des millions de personnes : il est celui qui apporte la tempête, la pluie et le vent, l’éclair et la foudre ; c’est lui qui rétribue et sanctionne, sans oublier personne mais sans jamais faire d’erreur. Ne mérite-il pas qu’on lui rende un culte ? Quant à Cakya Mouni, Lao tseu et Confucius, toutes ces personnalités ont été engendrées par Dieu : quant à leur puissance, elle reste vague, et personne n’a pu la constater de ses yeux. Méritent-elles dans ces conditions qu’on leur rende un culte ? Ceux qui pratiquent la religion du Ciel ont le droit d’appeler « ông trời » père, car Jésus a dit : Votre père est au Ciel ; votre père est Dieu. Et il y a aménagé une très belle demeure qu’il garde à votre intention. . Celui qui fait la volonté de Dieu, alors…
Fin de la page 7

Không có nhận xét nào:

Đăng nhận xét